Aujourd’hui 17 août 2018, grande nouvelle : j’ai signé le devis pour la relecture-correction orthographique des Murmures d’Ys !
Pendant plusieurs mois, j’ai cherché qui pourrait m’accompagner dans mon projet pour finaliser mon texte et vous offrir, chers amis lecteurs, la meilleure expérience possible. Ce ne fut pas forcément chose facile. D’abord, parce qu’il faut trouver la bonne personne. Celle-ci doit fournir un travail irréprochable sur le plan de l’orthographe bien sûr, mais pas seulement. Elle doit aussi comprendre les besoins de l’auteur, cerner ce qu’il a voulu dire, son rythme, sa musicalité… Ceci afin de lui proposer des réécritures adaptées si nécessaire. Le relecteur-correcteur est, à mes yeux, autant un orfèvre qu’un psychologue ! Et, avant tout, un passionné des mots, ce qui nous fait un point commun.
Quand on est lecteur, on ne s’imagine pas toujours à quel point il est difficile de soumettre son roman à un regard extérieur. Cela signifie l’exposer à la critique, au jugement de tous. Or, personne n’a envie de jeter son enfant dans une fosse aux lions !
Le correcteur, c’est un peu la maîtresse/le maître d’école avec son stylo rouge. Il guillotinera sans pitié chaque erreur, vous mettra face à vos étourderies, vos lacunes, vos incohérences. Certains auteurs supportent très mal cette phase qui remet en question et heurte l’ego. Pourtant, au-delà du ressenti immédiat, ces corrections ne sont pas une attaque personnelle. Elles sont indispensables à l’amélioration du texte.
J’ai déjà eu la chance de travailler en 2010 avec une amie correctrice. Suite à cette collaboration, mon style a évolué. J’ai appris grâce à elle. Je lui dois beaucoup ! J’ai énormément de respect pour les membres de cette profession.
Hélas, nombre d’auteurs indépendants ne peuvent pas s’offrir ce service. Il représente un budget non négligeable, les tarifs étant calculés au nombre de signes. Plus le roman est épais, plus la correction sera chère… C’est logique.
Je tenais néanmoins à faire cet effort financier, car je suis très perfectionniste. Je déteste trouver des coquilles lorsque je lis un livre : cela me fait sortir immédiatement de l’histoire, et j’ai l’impression que l’éditeur n’a pas bien fait son travail. Je ne pouvais donc pas imaginer qu’il subsiste des fautes dans mon propre roman ! L’erreur est humaine, mais j’espère que le texte définitif sera le meilleur possible.
J’ai hâte de commencer notre collaboration. Les délais sont longs, entre six à dix mois. Je ne serai sans doute pas une cliente facile. Je débattrai sur certains mots, certains principes, comme celui de l’accord (ou pas ?) de proximité… Je sais par avance que tout ceci va me passionner.
Vous pouvez être certain d’une chose : nous fignolerons chaque détail aux petits oignons !